22h, viens s'amuser...

===>Manoir O'Neill

Prue entra dans la boite, il y'avait déjà pas mal de monde, mais personne qui lui donnait envie de se mettre en chasse. Elle alla donc au bar et commenda un Bloody Mary. Elle commença à boire en attendant qu'une proie digne de ce nom ce montre.

C'est pas vrai, ou est-ce que ce cache les hommes? Pft! Je regrettes déjà Paris...

Prue, qui pour le moment n'avait rien de mieu à faire que d'observer les allés et venues des gens, ne loupa pas l'entrée d'un beau brun et ses deux gorilles.

Oh, oh, ça devient intéressant...

Il s'installa au bar pas loin d'elle sur sa gauche. Elle hésita quelque secondes, intimidée par les garde du coprs puis décida qu'elle pourrait toujours faire marche arrière si y'avait un problème. Elle se dirigea vers lui.

"Salut."

Elle prit place à ses cotés sans lui demander son avis et commenda un autre Bloody Mary.

Juan et Ramon, les deux gardes du corps étaient sur le point de bloquer la route à la jeune femme, quand d'un regard, Fernando leur ordonna de s'éloigner. Il a dévisagea d'un regard de connaisseur avant d'afficher un grand sourire à son égard...

*Hmm...Elle n'a pas froid au yeux... Voilà ce qui pourra égayer ma soirée!* Se disait-il. En effet il la trouvait à son goût.

Salut!

Il prit une latte de sa cigarette et reprit toujours souriant.

Je commençais à croire que je n'avais plus la chance de mon côté... Mais là, je ne crois pas que c'est le cas.

"La chance ça se provoque... Et comme vous ne sembliez pas prédisposé à le faire, j'ai du m'en charger."

Elle lui sortit son plus beau sourire et lui tendit une main amicale.

"Prudence" se présenta-t-elle.

Elle n'avait pas encore l'habitude de ce club et des gens qui le fréquentaient, elle préférait commencer en douceur.

Il est mignon, avec un peu de chance il sera aussi receptif qu'il en a l'air.

Et je vous en suis trés reconaissant! Dit-il en souriant.

Le charmant sourire de la jeune femme eu raison de Fernando. Elle lui plaisait de plus en plus...

*Ca s'annonce bien...*

Il lui rendit un sourire coquin et prit la main qu'elle lui avait tendu et d'un geste galant la porta a ses lèvres et la baisa.

Enchanté, Moi c'est Fernando... A votre service. Acheva t-il pour conculre son petit tour de galanterie.

Il tira une latte de sa cigarette et reprit en fixante la joli figure qui était devant lui.

"Et bien Prudence... Vous êtes depuis toujours dans cette ville?"

"On peut dire ça comme ça..."

Elle but une gorgée de son Bloody Mary.

"Je suis née ici mais j'ai passé les quatre dernières années en France. Et vous? Vous êtes trop mignon pour être depuis toujours ici. Sinon, je vous aurais déjà remarqué..."

"Non merci."

Des affaires de familles? J'espère que je suis pas tombé sur un fils à papa, ça finit toujours par être ennuyeux ces petites bétes là...

Elle le détailla un instant.

Non, ça en a pas l'air, on verra bien, au pire, je peux toujours le planter là...

"Et de quel genre d'affaires s'agit-il?"

"La version officielle c'est que je suis allé apprendre le journalisme. La version officieuse, j'étais en mission commando pour essayer toutes les boites de nuit de Paris..."

Et aussi apprendre le piratage informatique, mais ça, ça ne te regarde pas mon mignon...

"Paris est géniale comme ville. On se rencontre, on couche ensemble le soir même et voilà! Ils attendent pas tous un serment de fidélité..."

C'est là qu'on va voir si ma soirée va être fructueuse...

Il rit puis répondit:

"Ah! Ca m'ira bien Paris alors..."

*Je vois que j'ai affaire à une chasseuse... Muy bien!*

"Et San Francisco? Ca ressemble un peu à Paris j'espère...

"Pas quand je suis partie en tout cas... Mais ma foie, vous nétiez pas là..."

Elle croisa ses jambes de façon à ce que sa jupe remonte un peu.

"A vous de me dire si ça a changé depuis..."

Elle espèra qu'il donnerait la bonne réponse qui l'empêcherait de regretter d'être revenue.

En entendant ces mots, un sourire charmant s'afficha sur les lèvres de Fernando, et ses yeux s'illuminèrent d'un regard convoiteur.

*Woh! Quelles jambes! Mais non... Faut pas briser le flux.*

Il enterra ce qui restait de sa cigarette dans la cendière et répliqua.

"Et bien si c'est à moi que ça tient... Considères-toi à Paris!"

A peine il eu fini ses paroles qu'il se pencha vers elle et l'embrassa legèrement.

Elle répondit à son baiser sans hésitation.

Miracle! San Fransisco vaut enfin la peine qu'on y vive...

Elle se rapprocha un peu plus de lui.

"Soit San Fransisco à renouveler son stock de mecs mignons et pas coincé ou je me suis améliorée à Paris..."

Bien qu'aprés tout les deux ne soient pas incompatibles...

Elle regarda sa montre.

"Mais bon, à Paris, je serais déjà dans ton lit à cette heure..."

La dernière réplique de Prue eu raison de la résistance de Fernando pour ne pas lui sauter dessus. Il se retint avec difficulté.

*Oulaaa, elle est bien pressée celle-là!*

Il s'approcha d'elle, au point qu'il sentait sa respiration et murmura...

"Et bien... Il n'est pas trop tard pour réparer cette erreur"

"Il n'est jamais trop tard pour réparer ce genre d'erreur."

Elle ne s'éloigna pas de lui bien au contraire, leurs coprs se frolaient presque.

"Mais ce genre d'erreur ne se répare pas facilement..."

Elle lui lança un regard plein de sous entendus.

"Tu penses avoir les capacités necessaires pour y arriver?"

Elle se mordit la lèvre pour ne pas rire. C'était presque trop facile. Elle bougea ses jambes pour que le simple effleurement se transforme en vrai contact.

"Bien sur qu'on va essayer... Il faut toujours faire de nouvelles expériences..."

Elle commençait à s'ennuyer.

"je vais devoir attendre encore longtemps?"

Fernando souriat.

*Elle est bien pressée!*Pensa t-il.

Il se mit donc debout, posa quelques billets d'argents sur le comptoire en disant au barman:

Gardes la monnaie pour toi.

Et sans attendre de réponses il se retourna vers Prue et dit en lui offrant le bras:

"Si tu ne me dévore pas d'ici dix minutes, on arrivera à l'hotel."

Merci, je commençais à croire qu'il resterait sage jusqu'à demain...

Elle se leva et prit le bras de Fernando sans la moindre hésitation. Elle ne s'était pas donné autant de mal pour finalement prendre la tangeante maintenant qu'elle arrivait à ses fins.

"Je devrais pouvoir tenir, je suis plus à dix minutes prés..."

Elle lui fit son sourire le plus charmant et ils se dirigèrent vers la sortie.